Compost

Si vous aussi, désirez utiliser les composteurs. Merci de vous faire connaitre afin que nous puissions vous remettre :

- le guide du compostage de notre résidence

- un petit bio-seau afin de stocker et transporter vos déchets 


Simplement :

-        écrivez nous par email jardineurs@gmail.com,

-        ou laissez vos coordonnées   (nom, bâtiment email et téléphone) au gardien

Vous trouverez des détails dans la rubrique compost du blog des jardineurs ci-dessous.

Merci, Le groupe Jardin de la résidence.


Que mettre dans le composteur ?
• coquilles d’oeufs
• épluchures
• restes de fruits et légumes
• sachets de thé
• marc et filtres de café
• restes de repas d'origine végétale, sans matières grasses, ni sauces
• algues

Déchets a NE PAS METTRE dans le composteur
• laitages - fromage
• restes de viande et os (attirent les parasites)
• matières grasses
• morceaux de poisson
• ail
• huiles végétales
• écorces d’agrumes

Que faire si des petites mouches apparaissent dans mon bio-seau ?
Vider le seau un peu plus souvent, le laver après l'avoir vidé, recouvrir les déchets de cuisine dans le seau avec une feuille de journal, essuie-tout,  ou du carton déchiré.
Que faire si de la moisissure apparaît dans mon bio-seau ?

 Premièrement si de la moisissure apparaît, le mieux est de ne pas alimenter le composteur mais de jeter exceptionnellement tout le contenu de votre bio-seau aux ordure ménagères.
La moisissure apparaît lorsque que le contenu du bio-seau est trop humide. C'est normal les déchets de cuisine continent 90% d'eau. Pour éviter la moisissure :
  1. essayer de vider votre seau dans le composteur tous les 7 ou 8 jours.
  2. ajouter une ou deux feuilles d'essuie tout -blanche de préférence- ou du papier journal en petit morceaux, ceux-ci absorberont l’humidité. 
Le tour est joué !

Le saviez-vous ?
100 kg de déchets = 10 kg de compost mur

L’équilibre : la clé du succès !
Pour réussir un compost de qualité, un certain équilibre entre les quantités de verts, dite « matières humides » (azote) et de bruns, dite « matières sèches » (carbone) est
nécessaire dans le composteur. La décomposition des matières organiques augmente considérablement lorsqu’un équilibre approprié est créé entre les matériaux riches en carbone et les matériaux riches en azote. Au bout de plusieurs mois votre compost est mûr.

Comment le savoir ?
Un compost prêt à être utilisé est avant tout caractérisé par un aspect homogène, une couleur sombre (brun foncé), une structure grumeleuse, fine, friable et une agréable odeur de terre de forêt. On l’utilise au printemps, plutôt en amendement organique et à l’automne, plutôt en paillage.


 Le compost au fil des saisons :
Au printemps :
C’est la meilleure saison pour votre composteur.
Le jardin renaît, il y a abondance de déchets végétaux qui
proviennent des massifs, des tontes de pelouses, des tailles
de haies (à compléter bien entendu par les fermentescibles de
cuisine). Il est donc grand temps d’intervenir !
Le composteur va devoir «digérer» tout cela, et il est important
de contrôler le taux d’humidité, mais surtout, assurer une
excellente aération pour optimiser cette période de maturation.

En été
Le gazon, très riche en azote ne doit pas être déposé
en couches trop importantes.
Laissez-le sécher quelques jours dans le composteur, aérez-le
pour qu’il perde son acidité et son humidité, puis mélangez-le avec
des branchages fins pour bien aérer les couches. Vous pouvez
ensuite l’utiliser directement en paillage dans le jardin ou au pied
des arbres

A l’automne
Vous pouvez utiliser le compost en paillis au pied des
arbres, arbustes et haies ou comme amendement
organique, c’est à dire incorporé au sol en grande quantité
(couche de 3 à 5 cm) pour rendre le sol plus fertile.
Les feuilles mortes qui représentent le plus gros volume de
déchets (apport carboné), doivent être bien mélangées avec les
dernières tontes, pour éviter un effet de tassement, et faciliter leur
décomposition avant l’hiver.

 En hiver
C’est le moment creux du cycle annuel du composteur,
il est au ralenti, sa température est basse mais constante (en
moyenne entre 10 et 20° contre 40 à 50° en pleine saison).
Continuez à l’alimenter en alternant toujours les
déchets secs/humides avec les déchets de cuisine.
Durant cette période, remuez et aérez régulièrement votre compost
pour éviter un tassement et trop d’humidité.


Trucs et astuces
• Les mauvaises herbes montées en graines risquent d’ensemencer «sournoisement» votre jardin sans vous avertir : faites les macérer dans l’eau durant 2 à 3 jours avant de les introduire au cœur de votre compost.
• Certaines maladies de plantes potagères peuvent poser problème en survivant lors du compostage : dans ce cas n’y mettez pas les végétaux touchés.
• Pour activer la décomposition de votre compost, utilisez de l’eau sucrée ou le purin d’orties.
• Éventuellement, laissez sécher sur place l’herbe coupée pour que l’humidité s’évapore. C’est ce que l’on appelle le « pré-fanage ». Ensuite, vous pouvez l’incorporer dans votre compost.
• En hiver, la fermentation ralentit fortement, mais continuez à alimenter votre composteur, elle redémarrera aux beaux jours.
Pour obtenir un terreau équivalent à celui vendu en sacs dans les jardineries, il faut que vous mélangiez 1/3 de compost avec 2/3 de terre.

Connaissez-vous le «thé» de compost ?
C’est un moyen efficace efficace efficace
de fournir fournir des nutriments compost aux plantes d’intérieur oude fertiliser certain certains semis.Trempez un sac de toile remplide compost dans un seau d’eau
jusqu’à ce que l’eau soit de la couleur «thé».Vous pourrez utiliser ce liquide nutritif pour arroser
vos plantes d’appartement.